Descente mortelle !

Titre accrocheur pour une sensation à couper le souffle 😉

Depuis La Paz, il est possible de descendre en VTT « La route de la mort« .
« Célèbre » pour sa dangerosité, cette route est désormais fermée aux véhicules. Elle permet de rejoindre La Paz à Coroico, le début de la forêt amazonienne.
Route de terre, étroite et sans protection, elle offre un panorama à couper le souffle entre montagne et Amazonie mais a fait de nombreux accidents dans les années antérieures.
Aujourd’hui, cette route est ouverte exclusivement aux VTT et aux véhicules des tours organisateurs.
Cette descente, bien qu’encore mortelle (un cycliste par an) reste forte en sensation 😉

C’est avec nos acolytes Alban et Maelis que nous nous lançons dans cette aventure.
On a la bonne surprise de se retrouver que tous les 4 dans le groupe avec un guide et un chauffeur pour nous ! On part en minibus pour arriver au sommet à 4700m d’où commence la descente.

On débute la descente entourés de montagnes enneigées, couverts des pieds à la tête, dans des paysages arides et sans végétation.
Les premiers kilomètres sont bitumés, les courbes sont parfaites, la route est lisse, bref ça glisse à merveille !

Après un premier snack, on attaque la vraie route de la mort. En terre, étroite, virages serrés et à flanc de précipice de plus de 300m, l’approche est ici plus compliquée.
Cette ancienne route est maintenant transformée en « terrain de jeu » pour VTT. Terrain de jeu pas pour tous ! Si Erwan et Alban s’éclatent comme des fous, s’amusent à faire la course avec le guide, à prendre des bosses à bord de falaise, je (Eva) suis complètement à la traine, en freinant sans cesse de peur de rater un virage et de me retrouver 300m plus bas en mauvais état, le tout en m’éreintant les mains à force de les avoir crispées sur le guidon  !
Mais malgré ça, la route est magnifique, on passe de la haute montagne à l’Amazonie, le tout dans une descente de prêt de 4h avec plus de 3000m de dénivelé.
Un petit regret tout de même qu’on ne se soit pas arrêtés plus souvent pour admirer les vallées gorgées de végétation tropicale et les paysages montagneux au loin. (C’est d’ailleurs pour cela qu’on ne trouvera pas beaucoup de photos de la dite route !)

Après tous ces efforts, nous nous retrouvons dans un hôtel avec piscine où l’on se jette à l’eau bien contents de pouvoir se rafraîchir sous cette chaleur torride.
Un grand buffet quoiqu’un peu infect nous attends, un dernier plouf, puis une douche et nous voilà reparti pour La Paz !