Ville coloniale, propre, aux murs blancs… Sucre est sans aucun doute la plus belle ville de Bolivie. Pour une fois on s’y sent bien, on a même envie d’y rester plus longtemps !
Après une journée passé au lit encore malades de la nourriture et de la nuit de bus agitée, nous arpentons les rues de la ville. On peut enfin relâcher la pression de La Paz et de Cochabamba, où la foule permanente et le bruit constant ne permettent pas de se reposer l’esprit. On reste des heures à flâner dans les rues, à observer l’agitation de la Plaza de Armas. Les familles bourgeoises de Sucre y viennent avec leurs enfants, tous des jouets colorés à la main. À côté, des gamins aux habits troués vendent des graines pour les pigeons qui s’accumulent par milliers sur la place. Le contraste est flagrant, la distinction entre les familles aisées et les familles indigènes nous met presque mal à l’aise.
Parfois, les petits vendeurs des rues s’arrêtent de vendre et reprennent leur âme d’enfant en regardant avec envie les toupies volantes des autres, en essayant de les rattraper aussi, mais en finissant toujours à l’écart…
Erwan craque pour un jus d’orange auprès d’un marchant ambulant qui vient s’assoir à côté de nous pour nous raconter sa vie. Un échange étonnant et attendrissant dans ce pays où le contact avec la population n’est pas toujours facile.
Le dimanche, après une visite de la Casa de la Libertad, où a été signé la déclaration d’indépendance en 1825, on se fait plaisir avec un resto à… 60 bolivianos, soit 6 euros ! On fait exploser le budget repas 🙂 Buffet salade à volonté, on se jette dessus, heureux de pouvoir enfin troquer le riz et flageolet contre un peu de verdures ! Un vrai régal !
On a aimé cette ville tranquille et accueillante, mais maintenant, direction Potosi !
Ca donne envie d’y aller et prendre un peu de repos! Bon, je me prends aussi un jus d’orange en regardant vos photos – j’ai l’impression de partager un peu avec vous!
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