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15 décembre 2014

Chile Weon ! Et San Pedro de Atacama

Fini le Salar, fini la Bolivie, nous entrons dans la deuxième partie de notre voyage avec l’arrivée au Chili.

Trois mois sont passés, nous avons parcouru la moitié de notre itinéraire, nous entamons la pente descendante. D’ailleurs, une descente de plus de 2 000m nous attend entre la frontière Bolivienne et la frontière Chilienne.
2 000 mètres en 20 minutes de bus sur une route lisse comme nous n’en avons jamais vu,
2 000 mètres pour déjà se rendre compte du faussé immense qu’il existe entre ces deux pays frontaliers,
2 000 mètres de route asphaltée, sans aucune aspérité sur toute la longueur, flambant neuve, des lignes bien jaunes…
Sa voisine bolivienne parait bien désuète à côté, on ne parle pas de routes mais plutôt de chemins de terre au reliefs bien prononcés qui peuvent rendre le voyage long et incommode.

Nous arrivons au poste douane, les baggages sont passés aux machines infra rouge, tout est contrôlé, aucun produit ne doit provenir du voisin Bolivien.

Arrivés à San Pedro de Atacama, la ville nous apparait comme un petit havre de paix après avoir passés 5 jours secoués dans notre 4×4. Malgré le côté très touristique et un peu sur-fait de la ville, on se sent en vacances pendant le voyage ! Petite parenthèse qui nous fait le plus grand bien.
On se familiarise avec le nouveau pays pour constater la différence flagrante avec les trois pays traversés précédemment. Pour commencer, les visages ne sont plus les mêmes, les traits indigènes ont disparus, certains pourraient même s’apparenter à des européens. A quelques kilomètres de là seulement, nous étions encore catégorisés au premier coup d’oeil comme des touristes, aujourd’hui, nous pourrions presque nous mêler à la foule (si ce n’est le style vestimentaire qui nous trahit tout de suite !).
Une autre différence frappante est l’accueil des gens, ou plus que l’accueil, leur facilité à entrer en contact, avec de l’humour et leur vocabulaire bien à eux. Oui, parce que « le chilien » est une langue à part, il faut s’accrocher les premiers jours pour comprendre leur espagnol qu’ils parlent avec une rapidité extrême et avec des mots typiquement chilien.
Plus tard, on se rendra compte que le wifi fonctionne partout, que les hôtels ont des douches chaude, que l’eau du robinet est potable, que tout le monde possède son gros pick up à l’américaine, qu’il y a des supermarchés et centres commerciaux à tous les coins de rues, mais aussi… que la vie y est très chère !

Pour en revenir à San Pedro, nous partons le premier soir à la découverte des étoiles avec l’agence Space, toujours avec nos deux compagnons de route Marie et Nicolas. Une superbe aventure grâce à un astronaute français passionné qui nous transmettra sa passion avec beaucoup d’humour.
Les jours suivants, on jonglera entre farniente, tour organisé à la Vallée de la Luna (que l’on regrettera comme d’habitude), balade à vélo, baignade dans la laguna Cejar, une lagune avec un taux de sel si élevé qu’on y flotte comme des bouchons…

De bons moments de détente avant de reprendre la route sans savoir vraiment quelle sera la prochaine destination !

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