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19 octobre 2014

Lima, pas si horrible que ça !

On nous avait dit tant de mal de Lima qu’on s’attendait vraiment à quelque chose d’affreux. Certes, ce n’est pas vraiment une ville aménagée pour les piétons, mais on y trouve quand même du bon !

JOUR 1 – Acclimatation en milieu urbain

Nous arrivons à 7h au terminal de bus où Marcos, le frère d’un ami de la famille, vient nous chercher avec une pancarte « Eva Biguères » décorée avec soin. On saute tous les trois dans un taxi et on parcours des kilomètres sur des avenues immenses à 8 voies en plein centre ville.
Première impression, Lima est grande, gigantesque même.

Nous arrivons chez Marcos qui habite à une vingtaine de minutes en combi à l’ouest du centre. Nous sommes bien accueillis, il nous montre notre chambre et est au petits soins avec nous.
Il nous accompagnera même jusqu’au centre en nous indiquant tous les bus à prendre, les endroits où aller et ne pas aller, les dangers à éviter…
Aujourd’hui, on visitera le centre colonial de Lima. Pour y aller, nous traversons un immense centre commercial en plein air et sommes tout heureux de retrouver nos « repères » occidentaux, avec des magasins dans tous les sens, un ciné type UGC, et même… Un burger King ! On craque !
C’est un peu honteux que l’on croque notre burger à pleines dents en se réalisant à quel point nous sommes attachés à des choses futiles ! On se raccroche à ce que l’on connaît, les fast food et les grands magasins, on trouve notre appétit dans la société de consommation… Mais on s’en fou, on savoure notre Burger King avec délectation !
On finit tout de même par prendre le chemin du centre et c’est avec une impression plutôt positive que nous traversons la ville.
Oui les voitures arrivent de tous les côtés, oui les klaxons résonnent dans toute la ville, non il n’y a aucune unité architecturale. Les petits immeubles coloniaux jouxtent des tours en béton d’une quinzaine d’étages… Mais passé tout ça, on déniche de petites merveilles architecturales, on traverse une ville effervescente où la vie y bat son plein, où les visages et les nationalités se mélangent.

En fin d’après midi, on se dirige vers une procession dont on a entendu parler toute la journée. Elle rend hommage à la vierge Marie, ou à la Merced, ou au Christ, ou à l’un des nombreux saints vénérés dans le pays, on ne sait plus ! Il faut dire que des processions, on en voit presque dans toutes les villes où l’on passe. La religion tient une place extrêmement importante dans la vie des péruviens.
On s’enfonce dans une foule de plus en plus dense, les policiers nous conseillent de faire attention avec nos sacs, la nuit tombe, la foule se ressert et la procession passe. Nous sommes envahis par la fumée de l’encens qui se répand dans l’air et par les chants religieux psalmodiés par des centaines de personnes. Impression étrange, mystique, presque terrifiante. On ressort rapidement de l’étau qui se ressert pour trouver le bon bus qui nous ramènera chez Marcos.

JOUR 2 ET 3 – Découverte des lieux

Quartier de Miraflores. Les distances sont immenses pour y accéder, les voies de circulation gigantesques, le trafic est dense.
Le quartier de Miraflores surplombe l’océan et se compose essentiellement de hauts immeubles tous protégés par des gardiens et des fils barbelés. Très américanisé, on est ici à l’opposé du centre colonial. Les sportifs viennent courir le long du remblais, surfer sur les vagues en contre bas, descendre les rues en skate ou même faire du parapente en se jetant depuis les falaises pour longer les immeubles et surplomber les voitures et l’océan…
Il y a beaucoup de mouvement dans ce quartier aisé de la ville.
Le lendemain, nous visitons le quartier de Baranco, plus à taille humaine, de petits restos sympas, des galeries d’arts… C’est le quartier « bobo » de Lima. Après avoir marché le long d’une affreuse avenue bruyante, on se rend au resto « Arlotia« , tenu par Bastien… Le fils du dentiste des grands parents du fiancé de la sœur d’Erwan ! La filiation est bien trop lointaine pour avoir le droit à un geste commercial, mais c’était amusant de passer par là ! Erwan aura pu tester les tapas basque, heureux comme tout de retrouver des saveurs locales !
Le soir, nous rentrons faire les fameuses « crêpes à la française » pour en partager quelques unes avec Judy, la sœur de Marco.

Le lendemain, nous roulerons vers les dunes de sable d’Ica !

 

Commentaires

  1. Uta

    Merci pour ce récit – ça me rappelle ma nuit à Miroflores!

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