Ascension du Cotopaxi

Levé 7h, aujourd’hui, nous allons gravir une partie du Cotopaxi !

Cette fois, nous n’entreprendrons pas la montée seuls et non préparés, nous avons appris de notre erreur lors de l’ascension du Rucu Pichincha à Quito.
Nous passons par une agence, un guide nous amènera et gravira avec nous les 500m que nous ferons à pied pour atteindre le refuge situé à 4867m !

Le matin, même s’il fait beau au dessus de Latacunga, une couronne de nuage encercle la ville, et ne prédit rien de bon pour notre journée.
Nous retrouvons notre guide Vinicio devant l’agence et sautons dans la camionnette en direction du volcan. Très vite le courant passe avec notre guide et son rire si communicatif.
Nous apprenons toutes sortes d’anecdotes intéressantes pendant le trajet d’une heure jusqu’au parc.
Le volcan lui est toujours dans les nuages et nous n’en distinguons pas le sommet. Patience, nous dit Vinicio, le côté Nord par lequel nous grimperons sera dégagé.
Nous roulons dans le parc en découvrant d’autres volcans tous plus impressionnants les uns que les autres, jusqu’au moment ou se dévoile peu à peu le sommet du Cotopaxi que nous contournons. Tel des enfants émerveillés, nous poussons des cris de joie en voyant le spectacle qui s’offre à nous.

C’est par la face nord que nous attaquons le volcan à partir du parking situé à 4500m. De là nous commençons lentement l’ascension pour nous approcher toujours plus du sommet.
C’est avec satisfaction et une certaine fierté que nous arrivons au refuge à 4864m, sans ressentir les effets de l’altitude. Vinicio nous propose alors de continuer une centaines de mètres supplémentaires pour atteindre le glacier.
Un réel sentiment de joie nous envahit en réalisant que nous nous tenons à 5002m d’altitude face au sommet du Cotopaxi, sous le soleil et le ciel bleu, et surtout en pleine forme. L’envie de poursuivre jusqu’au sommet nous anime, mais l’ascension ne se fait que de nuit avec piolets et crampons que nous n’avons pas. Il y a tout de même un sacré gap pour atteindre les 5897m… Ce sera peut être pour une prochaine fois !