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23 février 2015

La Patagonie Argentine

Nous avons laissé repartir notre famille en France, un petit pincement au coeur après ces 3 semaines passées ensemble.
Nous sommes à l’aéroport de Buenos Aires, et nous nous apprêtons à continuer notre route à deux. Enfin pas vraiment, puisque nous nous sommes donnés rendez vous à Bariloche, avec Flo et Bertrand, nos amis rencontrés dans le Canon de Colca au Pérou !

Bariloche et ses lacs. Nous touchons à la Patagonie, et à toute l’image que l’on s’en fait. On se retrouve avec nos amis dans le camping de los Coihues, à l’éxterieur de la ville, face à un lac en pleine nature. Retrouvailles autour d’un bon barbecue, on se raconte nos aventures au coin du feu avant de retrouver nos tentes pour une nuit passée à l’abris du vent.

Là bas, le vent souffle fort, d’une force qu’on ne peu soupçonner.

La ville de Bariloche ne nous retiendra pas. Après avoir admiré la vue sur depuis le Cerro Campanario (d’où on sera redescendus à pied par des chemins cachés), et mangé une fondue savoyarde (Bariloche est un peu une ville Suisse, et c’est LA station de ski des argentins), on se dit qu’il est temps pour nous de continuer notre route.

Et nous voilà partis pour la grande aventure. Nous décidons à 4 de quitter la ville et de tenter une descente de la Patagonie en stop. Nos sacs sur le dos, nous longeons le bord de la route, en levant le pouce dès que le son d’un véhicule se fait entendre au loin. Après plusieurs passages, un camion s’arrête. Les garçons derrière sur la remorque, et les filles devant avec le chauffeur ! Le premier voyage en stop d’une longue série. On ne comptera plus le nombre de pick up dans lesquels nous sommes montés, cheveux au vent à l’arrière ou au chaud dans l’habitacle. Notre premier camionneur nous arrêtera sur la route 40, puis nous embarquons avec une famille jusqu’à El Bolson. Après quelques galères pour trouver un stop à 4, on décide de se séparer pour se donner RDV le soir à Esquel. On se croise et se recroise avec Flo et Bertrand sur la route, pour finalement se faire prendre en stop par leur automobiliste, qui s’avère être le voisin de Florent Pagny.  De rencontres en rencontres, nous finissons par arriver à Esquel pour y planter la tente dans un camping qui surplombe la ville (ville sans interêt d’ailleurs).

Le lendemain, depuis le centre ville, nous prenons un bus pour aller explorer pendant deux jours le Parque National de los Alerces. On découvre la nature d’une beauté saisissante. Nous voilà en Patagonie, entre les lacs, les montagnes aux sommets enneigés, les forêts qui s’étendent à perte de vue…

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