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7 octobre 2014

Nos premiers jours au Pérou

Une page se tourne, un nouveau chapitre commence. Ça y est nous changeons de pays, direction le Pérou.

Passage de la frontière entre l’Équateur et le Pérou

Nous passons la frontière à 4h du matin. Adieu Equateur, bonjour Pérou. On espère trouver en toi la beauté et la grandeur de ta réputation.
Le passage de la frontière ressemble à une passation de prisonniers. Après un tampon de sortie auprès des douaniers équatoriens dans un cabanon de taule, nous devons sortir du bus et franchir à pied le pont qui sépare l’Équateur du Pérou. Tels des clandestins, nous passons sous les halos successifs des lampadaires pour arriver à la douane Péruvienne. Un formulaire d’entrée à remplir, et nous voilà prêt pour un deuxième mois de voyage dans ce nouveau pays.

Nous arrivons à Piura à 7h du matin et sommes agressés à la sortie du bus par les chauffeurs de taxi qui veulent gagner leur course. Fatigués et agacés, nous cédons pour nous rendre à la station de bus. Nous lâchons honteusement 15 soles pour un trajet qui n’en valait pas plus de 5 et sautons dans le bus pour Colàn.

Un peu de repos à Colàn

Nous avons décidé de faire une halte face à l’océan, oublier un temps les randonnées, les montées ardues, les efforts harassants pour simplement se prélasser une journée sur la plage.
Pendant le trajet, nous voyons à quel point le paysage à radicalement changé. Nous traversons une mer de sable qui s’étend à perte de vue avec pour seul relief quelques touffes d’arbustes parsemés dans le paysage. Puis des milliers de sacs plastiques venus s’échouer par mégarde viennent donner une touche de couleur morose au triste tableau qui se dépeint devant nous.
Nous sommes loin des reliefs verdoyant de l’altiplano.

Arrivés dans la ville de Colàn, nous entrons dans le premier petit hotel venu. L’accueil parait sympathique, bien qu’un peu étrange, la petite cabane de pécheur s’avère pleine de charme.
Depuis la petite terrasse en bois, nous avons un accès direct à l’Océan Pacifique. Marché conclut pour 50 soles.
Nous passons la matinée à marcher le long de la plage, à observer les pélicans, les crabes de sable et leurs manières comiques de se déplacer et toutes sortes d’oiseaux inconnus.
Malgré tout, un petit air triste se dégage de cette plage qui parait totalement abandonnée avec ses baraques vides dont certaines tournent en décrépitudes.

L’après midi passe doucement entre jeux de carte, lecture, écriture et baignade !

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