On retiendra surtout de Santiago, notre couchsurfing.
Guillermo et sa maman Maria Eugenia nous ont laissé un souvenir marquant, et c’est en grande partie grâce à eux que nous avons passé 3 jours fantastiques.
Nous avons été accueillis à bras ouverts, et avons partagés ensemble les repas, les grillades et de bons fous rires.
Même Alban et Maylis étaient de la partie pour l’anniversaire d’Erwan. Ils ont été invités chez nos hôtes pour passer une soirée mémorable autour d’une tartiflette maison et d’un gateau au chocolat. Le pisco coule jusqu’à pas d’heure, et nous nous sentons plus que bien au sein de notre famille d’accueil. On s’amuse des expressions de Maria-Eugenia : « Me encanto la tarrrrtiflette » ou « Je suis pompeeeete » avec son rire si communicatif, et des petits surnoms que se donnent Guillermo et sa maman « negrito » et « gordita ».
De Santiago, on aura fait une visite plutôt succincte grâce au free city tour, en traversant la ville pour retracer son histoire et celle du pays.
Mais l’important à savoir pour la suite du périple, c’est que durant cette première escale à Santiago, nous auront surtout passé une bonne partie du temps à chercher et finalement acheter une tente ! Notre MSR Hubba Hubba de 1,7 kg nous suivra pour le reste du voyage. Les prix très élevés des auberges au Chili nous ont convaincus d’en acheter une, et pas n’importe laquelle.
On retrouve nos amis le 30 au soir au terminal de bus pour continuer notre route vers Pucon.
Deuxième escale à Santiago avant de rejoindre notre famille du côté de Mendoza après quelques jours passés dans le nord de la Patagonie.
7h du matin, gare routière de Santiago, on sort du bus les yeux gonflés par une nuit courte et chaotique. Après avoir déposé nos sac à la bagagerie, nous voilà déambulants dans la ville à la recherche d’un café ouvert. En vain. A cette heure-ci, Santiago dort encore, et on décide d’en faire autant ! On s’installe dans un parc en face du Musée de la Mémoire (El museo de los derechos humanos y de la memoria) où nous avons rendez-vous avec Guillermo dans quelques heures. En attendant, on se trouve un coin d’herbe bien tendre pour s’endormir d’un sommeil profond et se faire réveiller deux heures plus tard par les rayons du soleil qui viennent nous chauffer le visage.
Nous retrouvons Guille pour aller visiter le musée tous ensemble. On en ressortira bouleversés.
3h de visite qui retracent l’histoire de la dictature de Pinochet. Depuis le 11 septembre 1973, jour du coup d’état et du suicide d’Allende, jusqu’au référendum et au retour à la démocratie en mars 1990, on passe par les années de terreurs pendant lesquelles ont été commises toutes sortes de barbaries. Le musée s’attache à mettre en lumière les violations des droits de l’homme qui ont été pratiquées durant cette période. En ressortant, il est encore plus difficile de comprendre que la société puisse être encore aujourd’hui divisée au sujet de Pinochet…
…..merci, votre récit me donne envie de savoir plus sur l’histoire du Chili et ces périodes de dictatures dans les différents pays d’Amérique Latin pour mieux comprendre les actualités d’aujourd’hui!
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